Eduquer un enfant: un apprentissage continuel
L'éducation est plus que jamais au coeur des préoccupations des foyers marocains et étrangers.
Lorsque l'on réalise que des enfants qui ont grandi en France et qui ont bénéficié des mêmes avantages que n'importe quel citoyen digne de ce nom ont planifié des attentats contre un peuple qui leur a tout donné, la question de l'éducation est fondamentale. La même remarque s'applique au Maroc.
De mon côté, j'estime qu'il y a trois manières de gérer l'éducation d'un enfant, un peu comme les feux de la circulation: rouge, orange et vert.
La base étant la gestion des frustations. Plus un enfant est frustré, plus il/elle sera aggressif. Le manque de communication intervient également dans l'histoire.
Je remarque autour de moi qu'une femme libre donne naissance à des enfants libres. J'appelerai "femme libre", une femme qui se bat pour ses convictions malgré l'ampleur des aléas de la vie. Qui va finalement jusqu'au bout de ses rêves, peu importe la culture et les valeurs de son entourage. Et c'est ce que j'appelerai une femme d'influence.
Il y a également la position que l'on affecte à l'enfant que l'on met au monde. Soit on le place en tant que possession, soit on le considère comme un enfant faisant partie du monde, dans ce sens, on ne le possède pas.
Il est facile de laisser un enfant se tourner vers l'agressivité, la colère et la haine. Il est par contre plus difficile de faire un suivi et de s'assurer qu'il reste sain d'esprit et qu'il avance.
L'éducation c'est en résumé accepter d'éduquer, d'aimer une autre personne et c'est en quelque sorte un apprentissage continu. Grandir avec son enfant et vivre avec lui toutes les étapes de son développement permet aux parents d'évoluer et d'apporter encore plus d'amour.
Charles de Secondat alias Montesquieu disait que "L'éducation consiste à nous donner des idées, et la bonne éducation à les mettre en proportion.”
