L'éducation Positive ! On en parle de plus en plus mais c'est quoi au juste et comment la pratiquer ? (1ère partie)

L'éducation Positive ! On en parle de plus en plus mais c'est quoi au juste et comment la pratiquer ? (1ère partie)

Je vais vous donner les premières bases de l’éducation positive car le sujet est vaste et profond. Nous allons partir sur l’exemple d’un enfant qui a dessiné sur les murs, mais avant :

Qu’est- ce que l’éducation positive ?

L’éducation positive est basée sur le gagnant-gagnant, la communication, l’empathie, la responsabilisation de l’enfant  et la confiance que l’on place sur l’enfant et que l’on aide à avoir.

Alors c’est facile à dire mais à pratiquer c’est une autre chose. Ce pourrait être si simple si nous n’étions pas habiter de certaines pulsions et de comportement qui nous horripiles, sans parler du coté affectif qui nous uni à nos enfants et qui font que nous sommes plus touché par certaines réactions. Si nous étions spectateur de certaines scènes chez autrui nous serions tout de suite plus indulgent « il ne l’a pas fait exprès… il est trop petit... C’est pas grave »

Le but de l’éducation positive est de savoir justement dompter nos réactions impulsives.

Alors comment dompter notre côté animal ?

Il faut prendre du recul et de la hauteur. Voir une bêtise et réagir sur le champ ne peut être que contre-productif. Nous allons forcément culpabiliser l’enfant et sortir de nos bouches des paroles brutes de décoffrages. Donc en voyant la bêtise inspirer un grand coup et aller se centrer sur soi en s’isolant quelques minutes dans sa chambre ou la salle de bain.

Ce poser les bonnes questions et chercher comment réagir et parler à son enfant.

Pourquoi a-t-il fait cette bêtise ? J’ai laissé trainer les crayons ou les ciseaux.

Je ne lui ai jamais expliqué que ce n’est pas bien. Je ne lui ai pas interdit de toucher les ciseaux.

Comment poser la question à l’enfant sur sa bêtise ?

Ce placer à hauteur de l’enfant en le regardant bien dans les yeux et en lui parlant calmement mais fermement.

Qu’est ce qui t’a pris de dessiner sur les murs ? Qu’est- ce que cela t’as procuré ? Écouter son enfant et lui dire que l’on comprend ses explications. Je comprends que tu souhaitais... mais…

Lui expliquer notre ressentiment afin qu’il comprenne que sa bêtise à un impact.

Je suis très ennuyé que tu as dessiné sur les murs. Je suis gênée si quelqu’un vient chez nous car cela ne se fait pas de dessiner sur les murs. Je suis triste de voir le mur saccagé.  J’emploi le « JE » afin d’affirmer mon ressentit sans pointer du doigt l’enfant avec : « Tu m’as gâché les murs… Tu m’as fait de la peine…Tu vas me causer du travail. » Je le détache de la culpabilité et trouve réparation avec lui.

Je le responsabilise et place confiance en lui.

« Tu sais malgré le fait d’avoir dessiné sur le mur c’était un beau dessin qui aurait été mieux sur une feuille comme cela on aurait pu le garder en souvenir ». La prochaine fois tu me demanderas des feuilles. Aménager un endroit à l’enfant pour dessiner par exemple. Je te fais confiance pour que tu ne le refasses plus. Faire reformuler l’enfant pour s’assurer de comment il a perçu notre discourt et replacer les choses en contexte.

Nous allons nettoyer ensemble le mur et peut être le repeindre. L’enfant doit être impliqué dans la réparation de son geste. Ce dernier est important car l’enfant doit également comprendre le poids de la bêtise.  

Cela reste bien évidement à titre d’exemple. Car il n’est pas facile d’être parent et le but n’est pas de vous culpabiliser mais vous aider à avancer ou à changer les choses. Vous vous sentirez plus serein et moins stressé. Cette méthode est adapté pour les enfants de 3 à 8 ans après nous entrons dans la préadolescence ce qui fera l’objet d’un autre article.




Attendez ! Avant que tu partes...

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